Littérature noire
18 Septembre 2015
Je dois me raccrocher à l'espoir que Rebekah est encore en vie. L'espoir... Sans espoir, c'est comme si on était mort » Ouch, la sentence qui pique les yeux ! Du genre " le feu ça brûle ". Celle qui parle, c'est Freedom Oliver, une mère de famille d'une quarantaine d'années, témoin protégé après avoir dénoncé son ex-beau frère pour le meurtre de son mari, propre frère de l'assassin. Hélas, le dit beau-frère vient de purger tout ou partie de sa peine, est libéré et Freedom a sérieusement les foies qu'il s'en prenne à ses deux enfants qu'elle a dû abandonner lorsqu'elle a changé d'identité. Elle va donc tout faire pour les protéger...
Jax Miller, jeune auteur, n'est pas à une incohérence près dans ce premier roman. C'est que, dans la littérature noire, on aime bien la précision. Pas le réalisme non, mais la justesse. Donc, déjà, sa Freedom, présentée comme une alcoolique mais qui arrive à défoncer la tête d'un biker, ça paraît surréaliste. Mais ça, ce n'est rien. Freedom est alcoolique mais parvient à rouler d'abord huit heures sur une bécane. Puis, plus fort, 16 heures... Et les conseils de la Prévention Routière alors ? En fait, c'est la fille de Valentino Rossi ?! Freedom, donc alcoolique, serveuse dans un bar, réussit par ailleurs à dégommer les méchants qui lui courent après, d'un coup de flingue, d'un seul. En fait, c'est la fille de Chris Kyle, le fameux American Sniper de Clint Eastwood. Et Freedom, elle a fait accuser son beau-frère d'un meurtre à la place de son autre beau-frère, handicapé. Ni vu ni connu j'embrouille la police. En fait, c'est la fille de Garcimore... Un ADN pareil, c'est rare. Mais voilà, il ne suffit pas d'écrire les choses, il faut convaincre le lecteur. Elle parle de sa belle-famille comme les " pires psychopathes que la terre ait jamais portés ". Ce n'est pas rien non ? Attendez de savoir donc comment tombe le beau-frère en zonzon et comment clamse la mère. dans le milieu, on n'appelle pas vraiment ça des psychopathes mais des " petits bras ". Cette famille là ne ferait pas dix mètres dans le premier quartier de Marseille !
Les infâmes souffrent de vouloir en faire beaucoup, beaucoup trop. On pourrait s'extasier sur le personnage féminin, on entend les critiques qui trouvent le personnage fort mais si ce n'était pas si mal fagotté. On pense d'abord à un road movie avec les beau-frères aux trousses des enfants et puis ça tourne autour d'une vague secte millénariste. Ah oui, comme Freedom est une super hero, les prêtres dingos vont eux aussi souffrir comme c'est pas permis. Dernière chose, " je m'appelle Freedom, j'ai tué ma fille ", c'est simplement un mensonge. Voire de la malhonnêteté.
Les infâmes, Jax Miller, édition Ombres Noires, 347 pages, 21 euros.
Je dois me raccrocher à l'espoir que Rebekah est encore en vie. L'espoir... Sans espoir, c'est comme si on était mort » Ouch, la sentence qui pique les yeux ! Du genre " le feu ça brûle ". Celle qui parle, c'est Freedom Oliver, une mère de famille d'une quarantaine d'années, témoin protégé après avoir dénoncé son ex-beau frère pour le meurtre de son mari, propre frère de l'assassin. Hélas, le dit beau-frère vient de purger tout ou partie de sa peine, est libéré et Freedom a sérieusement les foies qu'il s'en prenne à ses deux enfants qu'elle a dû abandonner lorsqu'elle a changé d'identité. Elle va donc tout faire pour les protéger...
Je dois me raccrocher à l'espoir que Rebekah est encore en vie. L'espoir... Sans espoir, c'est comme si on était mort » Ouch, la sentence qui pique les yeux ! Du genre " le feu ça brûle ". Celle qui parle, c'est Freedom Oliver, une mère de famille d'une quarantaine d'années, témoin protégé après avoir dénoncé son ex-beau frère pour le meurtre de son mari, propre frère de l'assassin. Hélas, le dit beau-frère vient de purger tout ou partie de sa peine, est libéré et Freedom a sérieusement les foies qu'il s'en prenne à ses deux enfants qu'elle a dû abandonner lorsqu'elle a changé d'identité. Elle va donc tout faire pour les protéger...