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The killer inside me

Littérature noire

Béton rouge : déception à Hambourg

Chastity Riley, Procureure à Hambourg, aimerait bien savourer son blues tranquillement. Mais voilà que dans son bon vieux quartier de Sankt Pauli, on vient de trouver au lever du jour un homme, vivant, mais pas trop, dans une cage, au pied de l'immeuble des éditions Mohn & Wolf. Et le bonhomme dans la cage c'est justement le DRH de Mohn & Wolf. On adjoint au procureure, le commissaire Stepanovic, des Affaires Spéciales. Le temps d'entendre les premiers témoins et c'est un deuxième cadre de cette même boîte qui est retrouvé encagé. Et toujours en mauvais état. Riley, côté vie privée, doit gérer ses sentiments avec Klatsche...
Après le premier Nuit bleue et sa passionnante histoire de nouvelle came, avec ce Béton rouge Simone Buchholz fait dans le plus classique. Et c'est un peu décevant. Parce que l'intrigue n'est pas folle, parce que les victimes sont des sacrés connards finalement, mais aussi parce que le Stepanovic en question sonne assez creux dans son rôle. Peut-être aussi que le roman est trop court, morcelé en minuscules chapitres, pour développer toute la psychologie de Chastity Riley, ses ambiguïtés, ses désirs, bref l'épaisseur du personnage. Cela va trop vite oui. On attend le prochain.

Béton rouge (Béton rouge, trad. Claudine Layre) ed. L'Atalante/fusion, 229 pages, 19,90 euros
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