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The killer inside me

Littérature noire

Le Steve McQueen : le vrai personnage, c'est la moto !

Joyeuse collaboration entre Quais du polar et les éditions Points, partenaire historique de la manifestation, Le Steve McQueen vaut surtout pour son originalité d'écriture avec Caryl Ferey et Tim Willocks à la plume. Un "cadavre exquis" dans lequel on remarque toujours le goût de l'Anglais pour les armes, blanches ou de poing, tandis que le premier, apporte son romantisme so frenchy. Et les deux cultivant la même appétence pour le rythme, la baston, les personnages forts.
L'histoire est simple : un vol de bijoux pour 40 millions d'euros. Le commanditaire veut tout garder pour lui. Les braqueurs, Ged et Sol, deux anciens de la Légion Etrangère, ne vont certainement pas se laisser marcher dessus. Certes Sol est piégé et sauvagement soumis à la question. Mais Ged se débarrasse du gang anglais lancé à ses trousses à Manchester et en profite pour embarquer, dans son road movie, Jada, sa fille de 21 ans qu'il n'a jamais connu. Leur véhicule ? Là ça devient très intéressant : une Triumph Rickman Métisse de 1966, 490 cm3, bicylindre 4 temps, soupapes culbutées ! Bécane collector. Et le Steve McQueen ? C'est le fameux casque Jet que l'acteur arborait quand il faisait de la moto et que Ged conserve, pour une vraie raison, telle une relique.
Très pulp, voire SAS dans son déferlement de plomb, Le Steve McQueen se dévore en deux heures chrono et peu importe les clichés, les invraisemblances, on est là pour décompresser et tataner du méchant. Le contrat est respecté et en plus, des fans de Manchester United mordent la poussière ! Que demande le peuple ?

Le Steve McQueen (partie anglaise traduite par Benjamin Legrand), ed. Points, 165 pages, 11, 90 euros
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